Admire
Le danseur sur la plage (extraits)
Nouvelle érotique
Mon regard restait fixé sur cette bite magnifique que son geste libérait. Je l’ai prise dans ma main pour dégager le gland du prépuce, puis je l’ai engoulée aussi profondément que possible, mes doigts palpant toute cette intimité : le fût palpitant de la queue, les couilles mouvantes, le creux soyeux des cuisses et les fesses du bronze.
Jamais, je n’avais rien goûté d’aussi bon. Plus que la longueur ou le volume pourtant devenus impressionnants, j’aimais la cambrure harmonieuse de cette hampe qui dressait fièrement un gland lourd que l’excitation faisait battre sous ma langue, comme un coeur.
La proximité de ce rostre frémissant juste sous la taille étroite d’un ventre plat me faisait loucher, mais il n’était pas question que je ferme les yeux. Le nez enfoui dans sa touffe, je grognais de plaisir, comme un cochon ayant trouvé une truffe.
Les yeux clos, la bouche ouverte et le menton haut, il a commencé à impulser un balancement souple de tout son corps, les mains dans mes cheveux pour me dicter son rythme, et j’ai senti le plaisir me chavirer l’esprit. Je plaquais de plus en plus fort mon bassin contre sa jambe, ondulant en cadence.
Les yeux braqués sur lui, j’ai senti un long frémissement lui remonter l’échine et sa bite s’est tétanisée dans ma bouche , atteignant un paroxysme de grosseur et de fermeté, tandis qu’une première salve de foutre frappait mon palais. Serrant mes lèvres au maximum autour du tronçon de chair humide, je l’ai avalé en entier pour mieux profiter des giclées suivantes, et, sans même me toucher, j’ai joui à mon tour contre sa cheville.
Les joies de la ressemblance, cinq nouvelles érotiques gay, Extrait de la nouvelle Le danseur sur la plage, Jean-Louis Rech, Éditions H&O (2002).
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