jeudi 13 décembre 2007

The Shower / La douche par Serge (3/5)



MATIN REVEIL.... saloperie de réveil... j'avais à peine dormi deux heures. Je me levai, filai prendre une douche et allai faire le café. Il était toujours là, sagement endormi, mais maintenant il était recouvert par la couette. Je le secouai délicatement pour le réveiller. Il dormait du sommeil du sage et profondément apparemment, car il avait fallu le secouer plusieurs fois pour le réveiller. Il avait un sommeil de plomb.

Enfin réveillé, je lui conseillai d'aller prendre une douche pendant que je préparais le petit déjeuner. Comme la cuisine était en fait aménagée à l'Américaine, je voyais ce qui se passait dans le salon pendant que je préparais le café. Il s’asseya tout d'abord sur le bord du lit, et là, je vis, comme beaucoup d’entre nous, qu’il avait une trique d'enfer en se réveillant. Il se rendit compte qu'il n'était pas tout à fait seul, et enfila vite le peignoir et fila vers la salle d'eau. Mais j'avais grandement eu le temps de me rincer l’œil. Cela me mit en joie pour la matinée.

Il ressortit juste entouré de la serviette. Putain, quels pectoraux ! Même si je faisais de la natation depuis que j’étais tout jeune, lui, il était gaulé comme un dieu. Il enfila vite un slip sans enlever sa serviette et finit de s'habiller.

Durant le petit déjeuner il m'apprit que ce soir il risquait de rentrer tard, car il avait un dîner avec ses collègues et cela se terminerait peut être dans un cabaret. Aucun problème, il rentrerait quand il voudrait et pour cela, je lui remis un double des clefs, et chacun partit travailler.

Tard le soir, j’étais allongé seul dans mon lit en train de bouquiner, mais je n'arrivais pas à me concentrer. Je repassais en mémoire toutes les images affriolantes que j'avais eues depuis hier soir. Il était pourtant temps l’heure d’éteindre car il était déjà 2h30. Et dire qu'il était toujours dehors. Il devait bien s'amuser dans ce cabaret. Le réveil de demain allait être dur.

J’allais éteindre la lumière quand j'entendis une clef dans la serrure, ou du moins quelqu'un qui essayait de mettre une clef. Ce bruit dura quelques secondes qui me parurent des heures. Intrigué, je me levai, toujours nu, et allai voir par le judas. Et là, je vis Olivier, qui avait du mal à tenir debout, essayant de mettre la clef dans la serrure. J'ouvris la porte sans attendre de le voir réveiller tout l'immeuble, et là quand il me vit, il fit un pas en avant en me disant merci. Je vis qu'il avait du mal à tenir sur ces deux jambes. Il prit appui sur mon épaule et je le fis rentrer. Il s'excusa de son état, mais ils avaient fêté un anniversaire et le mélange d'alcool ne lui avait pas réussi. Je l'installai dans un fauteuil et allai lui faire un café salé. Quand il fut prêt, je l'emmenai vers la salle de bain, car je connaissais le résultat d'un tel breuvage. Je le fis asseoir sur le bord du bidet et le fis boire tout doucement. Je n'attendis pas longtemps avant que cela produisît son effet, et je l'aidai à rendre au-dessus des WC. Mais alors, même s’il commençait à se sentir mieux, je ne pouvais pas le laisser comme ça.

Il se décida à prendre une douche. Je l'aidai à se déshabiller comme je pus. J'enlevai d'abord ses chaussures, ses chaussettes, et j'attaquai le haut. D'abord la cravate, la chemise, bouton par bouton... et là je vis apparaître ce torse si musclé et légèrement poilu comme je les aimais. Je devais me faire une raison, ne pas abuser de la situation pour le caresser. Le plus dur avait été de lui enlever son pantalon et son slip. J'avais qu'une envie, c'est de la gober, cette bite qui me faisait de l’oeil. Enfin nu comme Adam, il rentra dans la cabine de douche, mais eut toutes les peines du monde à rester debout. Dans les brouillards de l'alcool, il me demanda mon aide :

- "Puisque tu es déjà nu, entre avec moi dans la cabine et tiens moi fort que je reste debout."

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