samedi 1 décembre 2007

Shower / Douche









Le lendemain matin, je dormais si bien que je n’ai pas entendu le gardien entrer pour prendre sa douche, selon nos accords. J’ai sursauté quand il a posé la main sur mon épaule, réveillé en sursaut. Je me suis retourné sur mon lit, exposant une imposante trique matinale. Il a éclaté de rire en la voyant.

- ça ne t’arrive jamais à toi ? ai-je fait, presque vexé.
- Si !

Mais ça ne l’en amusait pas moins.
Je me suis levé et suis allé mettre de l’eau à chauffer pour le café puis je l’ai rejoint dans la salle de bain. Il m’attendait, nu devant le robinet qu’il n’osait toujours pas toucher. J’ai posé une main sur son épaule et, de l’autre, j’ai réglé le débit de l’eau. Ma queue tendue en avant pointait contre sa cuisse, l’odeur de sa peau me rendait fou. Je me sentais fondre.

Pour me conformer à mes dires, je me suis mis à me branler pendant le savonnage tandis qu’il m’observait tranquillement, poursuivant sa propre toilette.

- Moi, je peux pas venir comme ça. Seulement avec femme, a-t-il soufflé en souriant.
- C’est pas possible ! Tu as bien essayé ? ai-je minaudé, faux-cul comme pas deux.
- Oh ! Souvent ! ça marche pas.







Je regardais cet engin lourd qui ballottait au gré de ses mouvements, dirigeant les coulées de mousse vers la terre, comme la ricanante gargouille d’une cathédrale gothique. C’était un superbe goupillon circoncis, dont le gland épais avait l’air d’un fruit mûr. Incapable de me retenir, j’y ai porté la main.

- Tu veux que j’essaie ? ai-je proposé ?
- ça peut pas marcher, a-t-il dit, sans s’écarter cependant.
- On parie ? ai-je fait, provocateur, en commençant à tripoter le tube de chair parcouru de grosses veines.

La réaction ne s’est pas fait attendre. La chose enflait dans mon poing, poussant mes doigts comme un chat qui se frotte au bas d’un pantalon.

- Tu vois, tu bandes ! ai-je dit, triomphant, en lui montrant sa queue à demi raidie dans ma paume.
- Oui, mais après, ça coule pas.
- Tt tt...Tu vas voir.









Poursuivant ma propre masturbation, je me mis à triturer son gland, effleurant le méat du bout de l’index, caressant les énormes bourses sombres et tirant la peau à la base du manche. Son engin se dépliait majestueusement, enflait, grossissait, prenait de l’ampleur, comme un génie trop longtemps endormi surgissant de sa lampe magique au ralenti.

- Jamais je n’en ai vu une comme ça, ai-je soupiré.
- Comment ?
- Aussi belle, aussi grosse.

Il a souri, l’air content.
- C’est gentil.

Mais déjà, je n’en pouvais plus. J’ai largué les amarres, giclant contre sa cuisse, dés étoiles plein les yeux.
Il a ri.

- ça marche bien, toi, a-t-il conclu. Tu as de la chance.
- Je vais y arriver, tu vas voir. Appuie-toi au mur.







Accroupi devant lui, j’ai lancé mes deux mains à l’assaut de son corps, caressant son ventre, son torse et ses fesses, ce qui avait plutôt tendance à le faire rire. Visiblement, ce n’était pas très efficace, je me faisais plaisir à moi-même plus qu’à lui. Alors je me suis concentré sur sa bite. Après quelques hésitations, surveillant ses réactions, j’ai commencé à la caresser du nez, puis du bout de la langue. J’ai senti que tout son corps se tendait. Il n’était plus si sûr maintenant de pouvoir me résister. Il s’est laissé aller, tête en arrière contre le mur, yeux fermés, les mains accrochées nerveusement à mes épaules.

Alors, sans plus tergiverser, j’ai avalé le morceau, l’enfonçant le plus profondément possible dans ma gorge, aux limites de l’étouffement. Puis mes lèvres sont remontées lentement jusqu’au gland, tandis que j’agaçais le méat de la langue et branlais la tige luisante de salive. J’ai senti les muscles de ses cuisses tressaillir et son bassin s’est mis à onduler. Les doigts crispés dans mes cheveux, il a poussé ma tête le long de sa queue, plongeant son engin au plus profond de mon palais et, là, il a lâché quatre longs jets de foutre avec un petit gargouillement rauque.







Après coup, tout son corps a été comme secoué de sanglots de plaisir. Il frissonnait, le regard perdu. Il m’a attrapé sous les bras pour me relever en gloussant curieusement. J’ai ouvert la bouche sous le jet qui coulait toujours et me suis rincé la gorge, avant d’oser le regarder.

- Tu vois, ça marche ! ai-je dit.
- C’est fort ! ça fatigue ! il a fait, ravi.
- Allons déjeuner, alors.

Nous avons fait comme ça, après avoir nettoyé les traces de nos joies et il est allé cherché son slip et ses gris-gris pour se rhabiller tandis que je restais nu.
Le café me parut particulièrement bon ce matin-là, allez savoir pourquoi !

Jean-Louis Rech, Extraits d’une nouvelle érotique gay du livre« Les joies de la ressemblance » éditions H&O



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Brutos Eros! You Rock! Cheers!

Anonyme a dit…

Quite impressed, Brutos-Eros ! Autant d'images sous la douche !
As-tu installé des web-cams ou des caméras "sarkozyennes" dans toutes les douches Villeroy-et-Bosch ou Jacob Delafon de France ?
Antinous,

Brutos Eros a dit…

Antinous, mieux que ça, j'ai la complicité de tous les photographes voyeurs du monde entier.

Brutos Eros

João Baptista a dit…

I want to be a soap